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Le Manoir : un baume sur le cɶur

Famille Plante-Morency
(de Baie-Comeau)

Lorsque nous avons appris que notre enfant, Antoine, allait naître avec une cardiopathie congénitale et que les soins nécessaires lui seraient prodigués loin de chez nous, nous avons ressenti de la peur. Peur de devoir débourser beaucoup d’argent, d’être loin de notre famille, de devoir être séparés mon conjoint et moi durant cette dure épreuve. Je devais accoucher dans une autre ville, sans repères, accompagnée de médecins que je ne connaissais pas du tout. C’était beaucoup de questions qui se bousculaient dans nos têtes, nous vivions beaucoup d’insécurité.

Enfant, j’ai moi-même eu plusieurs interventions et suivis au CHUL puisque je suis née avec une fissure labio-palatine. Le Manoir faisait déjà partie de ma vie depuis longtemps. Sur le coup, quand nous avons appris pour Antoine, nous étions dépassés et on ne voyait pas les solutions. C’est ma mère qui m’a rappelé l’existence de cette extraordinaire ressource qu’est le Manoir Ronald McDonald.

Nous habitons à 6h de Québec et n’avons aucune famille dans cette région. Notre premier séjour a duré 147 jours. Vous imaginez habiter dans un hôtel pendant 147 jours? Ce aurait été très long et pénible de devoir rester dans une chambre pendant tout ce temps, sans accès à une cuisine, un salon, une terrasse. 

Après plusieurs séjours passés au Manoir, nous pouvons témoigner de tout le soutien que ça nous apporte. On s’y sent un peu comme à la maison, ça nous ramène à la vie normale de pouvoir faire nos choses habituelles (cuisiner, faire le lavage, relaxer dehors), et ça fait du bien. Et malgré la maladie d’Antoine, on conserve de beaux souvenirs des activités pour souligner les fêtes spéciales, des repas préparés pour nous, de l’accueil de toute l’équipe et des amis qu’on s’est faits.

Un immense merci au Manoir Ronald McDonald pour tout ce qu’ils font pour les familles. C’est tellement un gros baume sur le cœur des parents d’enfants malades d’avoir un endroit accueillant, sécurisant, aimant. Ça contribue certainement à garder la tête hors de l’eau lors des moments difficiles.

– Marika Plante, mère d’Antoine