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Un petit ange fait un pied de nez au cancer du cerveau

Famille Garon-Deschênes
(de Mont-Joli)

«C’est le 5 novembre 2018, que le pédiatre découvre une masse au cerveau d’Emma. Mon cœur s’est arrêté, tout était sur pause. Le médecin parlait et j’avais l’impression de ne plus rien entendre. Emma a immédiatement été transférée au CHUL à Québec en avion-ambulance. Et là c’était mauvaise nouvelle par-dessus mauvaise nouvelle. Non seulement Emma avait une tumeur, mais les médecins ont aussi découvert des métastases à la colonne. On les voyait sur les images, il y en avait partout. C’était un stade 4, il fallait agir rapidement.

Les traitements préconisés sont radicaux ; trois blocs de chimio au CHUL suivis de trois autogreffes de cellules souches à Sainte-Justine. Mais dès la première série de chimiothérapie, la masse observée dans son cerveau a diminué de 50 % et les métastases dans sa colonne vertébrale ont complètement disparus. Normalement, on s’attendait à ce que le premier bloc de chimio permette de stabiliser la maladie. Même les médecins étaient agréablement surpris! On a ensuite fait de la chimio de maintien pendant un an à la maison qui s’est terminée en juin 2020. Il n’y a plus de métastases dans la colonne, mais il reste un 30 % de la masse initiale au cerveau qui dort. Tant et aussi longtemps que ça ne bougera pas, on ne fait rien en raison de son emplacement. Même faire une biopsie pourrait lui endommager la vue.

Notre petit ange a fait preuve d’un grand courage durant cette épreuve. Emma est très forte. On lui disait que le docteur allait prendre des photos de sa tête. C’était comme un jeu pour elle. De retour à la maison, elle était heureuse de dire à son frère et à son père que les photos de sa tête étaient toutes belles.

Durant cette épreuve, le Manoir Ronald McDonald a été pour nous une deuxième maison. Pendant les longues hospitalisations de notre fille, nous avions un endroit pour nous permettre de nous reposer, mais aussi de se changer les idées. Encore aujourd’hui avec les suivis médicaux, que ce soit pour une nuit ou quelques-unes, nous savons que nous pouvons compter sur le soutien du Manoir qui est maintenant pour nous une deuxième famille, un second chez-nous. Merci d’être présent!»

– Marie-Pierre Garon, mère d’Emma